Printemps PB

Printemps PB

🤔 Pourquoi je raconte tout ça ?

Ce printemps, j’ai enchaîné 3 dossards et 🎉 3 PB : 10 km ⚡, 15 km ⛰️, puis le semi-marathon de Zurich 🎯.
Pas de coach derrière moi : j’ai écrit mon plan à partir de ma formation Swiss Athletics et j’ai jonglé avec boulot, famille et production du podcast Au-delà du Mur.
Si tu cours avec un agenda serré, mes découvertes peuvent t’éviter des mois d’essais-erreurs 😉.

1️⃣ Je maximise le « ROI » de chaque séance

Je ne dispose pas de 7 entraînements/semaine. J’en garde trois :

⏰ Créneau 🏋️‍♂️ Contenu 🎯 Objectif
Dimanche 7 h Sortie longue progressive Endurance + mental
Mardi 18 h (tapis) Tempo / fractionné Vitesse contrôlée
Jeudi midi Footing 30’ + gainage 15’ Récup’ + stabilité

Verdict : je progresse sans exploser mon emploi du temps ; la maison dort encore quand je cours le samedi 🌅.

2️⃣ Je récupère avant même de forcer

Un massage profond J-3 💆‍♂️ : jambes ultra-fraîches, aucune courbature. C’est mon « hack » à haut rendement.

3️⃣ J’anticipe les bobos évidents

Une fois suffit pour apprendre.

  • 🔹 Tétons ? Pansements hydrocolloïdes 🩹 → zéro brûlure.

  • 🔹 Cloques ? Chaussettes double-peau 🧦 + chaussures déjà rôdées.

  • 🔹 Hydrat’ ? Ceinture 250 ml 💧→ plus de flasque à la main.

4️⃣ Je négocie avec le mur mental

Au semi de Zurich, je vole jusqu’au 12ᵉ… puis 🧱.
Ma recette :

  1. Je découpe : « plus que 3 km », puis 2, puis 1.

  2. Je change mon focus : respiration, posture, sourire 😁.

  3. Je finis en 1 h 34’ 27 – 33 s de mieux que mon ancienne marque.

5️⃣ Je garde le fun sinon je décroche

Après mon PB 10 km, j’ai planifié un micro-défi ludique (ParkRun, relais entre collègues). La flamme 🔥 repart avant la prochaine phase sérieuse.

6️⃣ J’accepte un équilibre imparfait

Réunions imprévues 📅 ? Un entraînement manqué n’annule pas quinze réussites. Je vise la tendance, pas le marbre.

🚀 Ce que tu peux tester dès ce soir

  1. Réserve 3 créneaux fixes 🔒.

  2. Programme ton massage J-3 💆‍♂️.

  3. Prépare ton kit anti-bobo : pansements + chaussettes + ceinture.

  4. Note ton mantra 🎧 pour le dernier tiers de course.

  5. Inscris un défi fun 72 h après ton prochain PB.

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    Course à pied : 3 leçons en sortie longue

    Cela faisait plusieurs années que je n’avais plus refait le parcours autour du lac de Morat. La dernière fois, c’était en 2021. Je ne sais même plus si je m’entraînais pour une course en particulier ou si je voulais « juste » refaire le tour pour le fun.

    Ce qui est certain, c’est que mon entraînement d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de ma préparation pour le marathon de Lucerne, qui aura lieu le dimanche 26 octobre. La météo annoncée, et surtout les températures plus agréables (20 degrés), m’ont encouragé à me lever dès que je me suis senti plus ou moins reposé ce matin.

    Réveil à 07h30 et départ à 07h45, après avoir recouché la petite qui s’était levée pendant que je me préparais.
    J’ai réussi à la convaincre de se recoucher en lui disant que j’allais chercher un gâteau…

    Heureux de mon tour de passe-passe, je me suis installé derrière le volant et j’ai roulé en direction de Morat pour mon tour du lac. J’ai appris à mon retour qu’Audrey était sortie dans la cage d’escalier, peu après mon départ, parce que je ne revenais pas… avec le gâteau.

    Revenons à ma sortie longue.

    Le départ a eu lieu à Sugiez. Je me suis garé à la gare CFF. À titre d’info, le parking m’a coûté CHF 4.– (tarif minimum) pour les 3 h max que j’avais prévues pour mon tour du lac et l’achat du fameux gâteau tant attendu par Audrey.

    Petite digression pour faire un peu de pub – même s’il n’en a pas besoin – à la Boulangerie Guillaume à Sugiez. Ses délicieux gâteaux du Vully (à la crème ou aux lardons, mon préféré) font de sa boulangerie un endroit très fréquenté. On revient encore une fois à cette question : courir pour manger ou manger pour courir ? Je n’ai pas encore tranché, j’ai donc pris deux gâteaux. Un pour chacune des possibilités 🤣.

    Un peu après 08h15, j’entame ma boucle.
    Comme ravitaillement : une flasque de boisson isotonique de 5 dl, une barre de céréales et… un gel. Rien de plus. Une semaine après ma participation au semi-marathon d’Aletsch, ce retour à l’entraînement me réjouissait au plus haut point. Je n’avais pas prévu de recommencer avant lundi (pour bien recharger les batteries), mais dès que j’ai imaginé le retour sur les rives du lac, j’ai décidé que je ne pouvais pas attendre. Et j’avais quand même une idée derrière la tête : me tester sur certaines portions du parcours à une allure à laquelle j’aimerais courir le marathon cet automne, à savoir 4’45/km.

    Pourquoi cette allure ?
    Pourquoi pas, dans un premier temps…

    Ensuite, j’ai pris mon allure moyenne lors de mon record sur semi-marathon ce printemps (4’28/km) et j’ai ajouté 15 secondes au kilomètre.

    Force est de constater que mon record sur semi est derrière moi, niveau forme (presque trois mois). Tous les 10 km, j’ai accéléré l’allure pendant 2 km. Je me sentais bien, j’ai adoré le parcours avec cette température, le fait de courir dans la fraîcheur de la forêt, de ressentir le vent sur mon corps… Ça faisait vraiment du bien.
    Je me sentais tellement bien que j’ai décidé d’accélérer la cadence et de suivre mes sensations. Les jambes en redemandaient, alors je leur ai laissé les commandes jusqu’à la fin du parcours.

    Cet entraînement à mon allure marathon potentielle était donc l’occasion rêvée de tester l’effet de la prise de gel, et surtout l’impact que cela aurait sur mon organisme. J’ai en tête les images de coureurs pris de maux de ventre atroces, obligés d’arrêter leur course à cause de troubles digestifs. C’est pourquoi j’ai décidé de tester le gel qui sera distribué durant la course.
    Je n’ai pas une grande expérience du marathon, mais j’imagine bien qu’il y aura des moments difficiles où j’aurai besoin d’un coup de boost. Je préfère donc tester le ravitaillement (boisson, barre, gel) pour savoir comment mon corps réagit le jour J.

    Bonne nouvelle : la prise de gel s’est déroulée sans encombre. Pas de troubles gastriques, pas de vomissements comme Marianne Hogan la semaine dernière à la Western States Endurance Run. Même si le goût et la consistance ne sont pas incroyables, l’essentiel est ailleurs.
    L’expérience gel va donc se poursuivre dans mes séances d’endurance longue.
    Pour cette première, je ne suis toutefois pas en mesure de dire dans quelle mesure la prise de gel m’a vraiment boosté et m’a aidé à maintenir l’allure de 5’00/km pendant plusieurs kilomètres. L’effet placebo… peut-être.

    Premier enseignement de cet entraînement.

    Le second est lié à mes nouvelles chaussures de course.
    Lors de mon semi-marathon, j’ai eu des cloques aux deux pieds ; je vous laisse imaginer mon état dès le 14e-15e kilomètre. Je pensais que c’était parce que les chaussures étaient trop neuves, et que je portais des chaussettes inadéquates. Je sentais mes pieds glisser dans les chaussures.
    Cette sensation de flottement ne m’avait jamais posé problème avec mes anciens modèles, mais elle est revenue aujourd’hui. Et pourtant, j’avais bien pris soin de lacer correctement mes chaussures et de mettre des chaussettes adaptées.
    S’il y a eu du mieux par rapport au semi-marathon (pas de cloques visibles à H+4), j’ai quand même la sensation désagréable que l’inspection de mes pieds demain ne sera pas des plus réjouissantes.
    Je vais donc revoir ma copie côté chaussures de course : ce modèle n’est pas fait pour moi.

    Troisième enseignement (oui, j’analyse beaucoup mes entraînements — mais fort heureusement, tous ne font pas l’objet d’un article de blog 😉) :

    j’ai… comment dire… des problèmes de frottement du t-shirt sur les tétons.

    Je vous vois déjà sourire derrière votre téléphone 😄.
    Je n’avais jamais eu ce souci jusqu’à mon semi-marathon, où j’ai souffert le martyre. Aujourd’hui, j’ai mis un autre t-shirt en pensant que le problème venait du tissu.
    Force est de constater que ce n’était pas ça… Dès le 14e-15e kilomètre, la même sensation désagréable est revenue.

    C’est étrange, mais je pense que cela vient de ma manière de courir, qui a un peu évolué ces dernières années. J’utilise davantage mes bras pour la propulsion, ce qui entraîne plus de mouvement du t-shirt… et donc plus de frottements.
    Je ne me ferai plus avoir : désormais, toutes mes sorties longues se feront avec des pansements de protection préventifs.

    Comme vous le voyez, il y a beaucoup d’enseignements pour une seule sortie.
    C’est ça que je recherche dans le fait de construire moi-même mon programme d’entraînement depuis que j’ai terminé ma formation d’entraîneur : Expérimenter, analyser, adapter, expérimenter.

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      Courir pour maigrir ou maigrir pour courir (plus vite?)

      Courir pour maigrir ou maigrir pour courir (plus vite?)

      « Un coach ne devrait jamais dire à un·e athlète : ‘Tu dois perdre du poids’. »

      ⚠️ Courir pour maigrir ou maigrir pour courir ?

      Dans l’imaginaire collectif, perte de poids rime souvent avec performance. Plus léger = plus rapide, n’est-ce pas ? Pourtant, cette équation est bien plus complexe — et parfois dangereuse.

      Dans notre dernier épisode du podcast Au-delà du mur, on donne la parole à une experte de terrain, diététicienne spécialisée en nutrition sportive, passée par la recherche clinique et aujourd’hui à la tête de son propre cabinet. Avec elle, on explore en profondeur cette croyance tenace : « Perds du poids, tu iras plus vite. »

      Et si on te disait que certains athlètes pro se retrouvent en situation de dénutrition parce qu’on leur a justement imposé ce discours ? Que certains coaches, pourtant bien intentionnés, participent parfois à une spirale néfaste ? Que courir à jeun pour « brûler du gras » est souvent contre-productif ?

      🧠 Ce que tu découvriras dans l’épisode

      • Pourquoi le poids ne détermine pas seul la performance

      • Comment la sous-alimentation peut provoquer blessures, fatigue et stagnation

      • En quoi la nutrition doit être individualisée, au même titre que l’entraînement

      • Pourquoi les faux experts pullulent sur les réseaux sociaux… et comment s’en protéger

      • Ce que signifie vraiment “trouver son poids de forme” — et pourquoi il ne peut pas être décrété par un chiffre ou une tendance

      Et surtout : pourquoi le sport ne doit jamais devenir un outil pour « se punir » ou « se contrôler », mais bien pour s’épanouir.

      🔄 Le bon réflexe ? Revenir aux bases

      Manger de manière adaptée, écouter son corps, progresser sans se mettre en danger. Ce sont les bases que l’on oublie parfois sous la pression des chiffres, des podiums… ou des réseaux.

      Que tu sois coureur du dimanche ou compétiteur acharné, cet épisode te donnera des clés concrètes pour allier performance et santé sans sacrifier l’un pour l’autre.


      🎧 Écoute l’épisode complet juste en dessous pour plonger dans la discussion, découvrir des conseils concrets et repartir avec une vision plus sereine — et plus éclairée — de ta pratique sportive.

      👉 Et si tu veux aller plus loin, n’oublie pas de t’abonner au podcast Au-delà du mur sur ta plateforme d’écoute préférée. Chaque semaine, on creuse un sujet qui peut faire toute la différence dans ton parcours de coureur.

        5 erreurs courantes en course à pied

        5 erreurs courantes en course à pied

        Se mettre à la course à pied est une excellente décision, que ce soit pour se remettre en forme, relever un défi personnel ou simplement prendre du plaisir à courir. Mais lorsqu’on débute, on fait souvent les mêmes erreurs : courir trop vite, négliger l’échauffement, ignorer l’importance des chaussures adaptées… Ces erreurs peuvent freiner ta progression et, pire, causer des blessures. Heureusement, elles sont faciles à éviter avec quelques ajustements simples. Dans cet article, nous allons passer en revue les 5 erreurs les plus courantes et voir comment les corriger, même si tu as un emploi du temps chargé.

        1️⃣ Erreur n°1 : Courir trop vite dès le début

        Pourquoi c’est un problème ?

        L’une des erreurs les plus fréquentes chez les débutants est de partir trop vite dès les premières séances. On veut voir des progrès rapides, on pousse trop fort… et on se retrouve essoufflé en 5 minutes ou blessé après quelques semaines.

        Comment l’éviter ?

        Cours à une allure où tu peux parler sans être essoufflé(e). Si tu ne peux pas tenir une conversation, c’est que tu vas trop vite.
        Utilise la méthode course/marche : alterne 3 min de course / 1 min de marche si tu es débutant(e). C’est bien plus efficace pour progresser sans douleur.
        Ne cherche pas à battre un record dès le départ : l’objectif est d’être régulier et progressif, pas de sprinter sur 5 km. 📌 À retenir : ralentir, c’est progresser plus vite sur le long terme !

        2️⃣ Erreur n°2 : Négliger l’échauffement et la récupération

        Pourquoi c’est un problème ?

        L’échauffement prépare le corps à l’effort et réduit le risque de blessure. Courir sans échauffement, c’est comme démarrer une voiture en hiver sans la laisser chauffer. Résultat : douleurs, essoufflement rapide, voire blessures musculaires. De même, ne pas récupérer après l’entraînement empêche ton corps de bien assimiler l’effort.

        Comment l’éviter ?

        Échauffement express (5 min max) avant de courir :

        • Marche rapide (2 min) + talons-fesses et montées de genoux (1 min).
        • 20 sec d’étirements actifs (rotations de chevilles, genoux, épaules).
          Retour au calme après l’entraînement :
        • Termine par 5 min de course lente pour faire redescendre ton rythme cardiaque.
        • Ajoute 2-3 minutes d’étirements légers (mollets, cuisses, hanches). 📌 Astuce : si tu cours sur la pause de midi et que tu es pressé(e), fais quelques étirements sous la douche !

        3️⃣ Erreur n°3 : Courir avec des chaussures inadaptées

        Pourquoi c’est un problème ?

        Des chaussures de mauvaise qualité ou mal adaptées à ta foulée peuvent entraîner des douleurs aux genoux, au dos ou aux chevilles. Beaucoup de débutants courent avec d’anciennes baskets de sport, sans se soucier de leur impact sur les articulations.

        Comment l’éviter ?

        Va dans un magasin spécialisé où un vendeur pourra analyser ta foulée et te conseiller une paire adaptée.
        Change tes chaussures tous les 600-800 km pour éviter l’usure qui peut causer des blessures.
        Ne choisis pas tes chaussures uniquement sur le look ! L’important, c’est le confort et l’amorti. 📌 Astuce : note la date d’achat de tes chaussures pour savoir quand les remplacer !

        4️⃣ Erreur n°4 : Ne pas avoir de plan d’entraînement structuré

        Pourquoi c’est un problème ?

        Courir au hasard, sans plan structuré, c’est comme apprendre un instrument sans suivre de méthode : tu risques de stagner rapidement ou de te blesser en forçant trop sur certaines séances.

        Comment l’éviter ?

        Suis un programme adapté à ton niveau (comme celui proposé dans cet article !).
        Alterne des séances variées : endurance, fractionné, sorties longues.
        Respecte les jours de repos : courir tous les jours n’est pas efficace et peut fatiguer ton corps. 📌 Astuce : si tu cours sur la pause de midi, organise-toi avec un plan d’entraînement tenant en moins d’1h (douche comprise) !

        5️⃣ Erreur n°5 : Oublier l’importance de la nutrition après l’effort

        Pourquoi c’est un problème ?

        Après une séance, ton corps a besoin de recharger ses batteries. Si tu ne manges rien après l’effort, tu risques :
        Un gros coup de fatigue l’après-midi.
        Une fringale au bureau qui te poussera à aller chercher un snack sucré.
        Une récupération plus lente et des douleurs musculaires le lendemain.

        Comment l’éviter ?

        Prends une collation saine après la course (même si tu es au travail) :

        • Banane + amandes (simple et efficace).
        • Yaourt + flocons d’avoine.
        • Barre de céréales maison ou protéinée.
          Hydrate-toi bien ! Bois un grand verre d’eau après ta séance pour éviter la déshydratation. 📌 Astuce : Garde une collation dans ton sac ou au bureau pour éviter le distributeur de sucreries !

        Éviter ces erreurs, c’est progresser plus rapidement, sans se blesser et sans frustration. Avec un plan structuré et quelques bons réflexes, tu verras des résultats bien plus vite ! 📢 Envie de progresser encore plus vite ? Mon podcast regorge d’astuces pratiques, d’interviews inspirantes et de conseils adaptés aux débutants. Abonne-toi dès maintenant sur Spotify ou Apple Podcasts et rejoins une communauté de coureurs motivés !

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          5 stratégies pour optimiser sa récupération

          5 stratégies pour optimiser sa récupération

          Après une séance de course à pied, on pense souvent que l’essentiel est fait. Pourtant, la récupération est aussi importante que l’entraînement ! Un corps fatigué ou mal récupéré risque de stagner, de se blesser ou de perdre en motivation.

          Quand on a un emploi du temps chargé, il peut sembler difficile de prendre le temps de bien récupérer. Bonne nouvelle : il existe des méthodes simples et rapides pour optimiser ta récupération sans y consacrer des heures.

          Dans cet article, nous allons voir 5 stratégies efficaces pour mieux récupérer après tes entraînements, même si ton planning est serré.

          📌 Avec ces astuces, tu pourras enchaîner tes séances avec plus d’énergie et progresser plus rapidement.

          1️⃣ Prioriser un sommeil de qualité

          Pourquoi c’est essentiel ?

          Le sommeil est le premier facteur de récupération. C’est durant la nuit que ton corps répare les muscles sollicités pendant l’effort et renforce ton endurance et ta résistance. Un mauvais sommeil peut entraîner des performances en baisse, une fatigue persistante et un risque accru de blessures.

          Comment optimiser ton sommeil malgré un emploi du temps chargé ?

          Essaie de dormir au moins 7 heures par nuit. Si ce n’est pas possible, une sieste de 20 minutes peut compenser un manque de sommeil.
          Évite les écrans avant de dormir, car la lumière bleue des téléphones et ordinateurs perturbe la production de mélatonine (l’hormone du sommeil).
          Adopte une routine relaxante le soir : lis un livre, bois une tisane ou fais quelques respirations profondes.

          📌 Astuce express : si tu cours le midi, prends 5 minutes après le repas pour fermer les yeux et relâcher les tensions. Ça aide aussi à mieux récupérer !

          2️⃣ Manger intelligemment après l’effort

          Pourquoi c’est essentiel ?

          Après une séance, ton corps a besoin de recharger ses réserves d’énergie et de réparer les micro-déchirures musculaires provoquées par l’effort. Une mauvaise alimentation après l’entraînement peut entraîner une récupération plus lente et un risque de fatigue prolongée.

          Que manger après une séance de course à pied ?

          Associe protéines et glucides pour réparer les muscles et reconstituer l’énergie.

          • Exemples faciles et rapides :
            • Yaourt nature + banane.
            • Tartines de beurre de cacahuète sur pain complet.
            • Smoothie (lait végétal + flocons d’avoine + fruits rouges).
              Évite les sucreries et les aliments ultra-transformés, qui donnent un coup de boost immédiat mais entraînent une chute d’énergie peu après.

          📌 Astuce : Si tu cours sur la pause de midi, prépare une collation à l’avance pour éviter de céder aux snacks du distributeur !

          3️⃣ Hydratation : la clé d’une récupération rapide

          Pourquoi c’est essentiel ?

          Même si tu n’as pas l’impression d’avoir beaucoup transpiré, ton corps a perdu de l’eau et des minéraux pendant l’effort. Une mauvaise hydratation peut causer des courbatures plus fortes, une fatigue accrue et une baisse des performances sur les séances suivantes.

          Comment bien s’hydrater après une course ?

          Bois 500 ml d’eau dans l’heure qui suit l’effort.
          Ajoute une pincée de sel ou bois une boisson riche en électrolytes après une séance intense pour compenser la perte en minéraux.
          Évite l’alcool et les sodas, qui ralentissent la récupération musculaire.

          📌 Astuce express : garde toujours une bouteille d’eau sur ton bureau après ta course du midi pour ne pas oublier de t’hydrater !

          4️⃣ Intégrer des étirements et des automassages express

          Pourquoi c’est essentiel ?

          Après une séance, les muscles ont accumulé des tensions. Sans récupération active, tu risques de ressentir des douleurs musculaires le lendemain et de limiter ta progression.

          Quels exercices rapides faire après une course ?

          Étirements express (5 minutes après la douche) :

          • Mollets : pousse contre un mur, jambe arrière tendue (30 sec par côté).
          • Ischio-jambiers : penche-toi en avant en gardant le dos droit (30 sec).
          • Hanches : fente avant en gardant le genou arrière au sol (30 sec).

          Auto-massages avec un rouleau de massage (foam roller) :

          • Passe le rouleau sous tes cuisses et tes mollets pendant 1 minute par muscle.
          • Si tu ressens une douleur intense à un endroit précis, insiste doucement dessus pour relâcher la tension.

          📌 Astuce express : si tu n’as pas le temps de t’étirer après la séance, prends 2 minutes avant de te coucher pour le faire !

          5️⃣ Savoir écouter son corps et adapter son entraînement

          Pourquoi c’est essentiel ?

          Quand on débute, on a tendance à vouloir enchaîner les séances sans se poser de questions. Mais le corps a besoin de repos pour progresser et éviter les blessures. Si tu ressens des douleurs inhabituelles, c’est souvent un signal que ton corps a besoin d’un peu plus de récupération.

          Comment ajuster ton entraînement intelligemment ?

          Si tu ressens une fatigue excessive, remplace une séance par une marche active pour maintenir le mouvement sans trop solliciter tes muscles.
          Respecte les jours de repos : courir tous les jours n’est pas plus efficace, bien au contraire !
          Varie les intensités : alterne entre séances faciles et plus intenses pour éviter le surmenage.

          📌 Astuce : prends 1 minute après chaque séance pour évaluer comment tu te sens sur une échelle de 1 à 10. Si tu es souvent au-dessus de 7 en fatigue, c’est qu’il faut ralentir un peu !

          Avec ces 5 stratégies simples, tu pourras optimiser ta récupération sans perdre de temps et enchaîner tes séances avec plus d’énergie. Une bonne récupération, c’est la clé pour éviter les blessures, progresser plus vite et prendre du plaisir à courir.

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            Réussir son 10 km : entraînement, nutrition et récupération

            Réussir son 10 km : entraînement, nutrition et récupération

            Comment bien préparer un 10 km : conseils d’une experte en course à pied

            La course à pied est l’un des sports les plus accessibles et les plus populaires. Pourtant, que l’on débute ou que l’on cherche à améliorer son chrono, il est essentiel d’adopter les bonnes pratiques pour progresser sans se blesser. Dans cet épisode de Au-delà du mur, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Véronique Durer, entraîneuse expérimentée et formatrice chez Swiss Athletics et Swiss Triathlon, pour vous donner toutes les clés d’une préparation réussie.

            Si vous préparez une course comme les 10 km de Payerne, cet épisode est fait pour vous ! Régularité, intensité, récupération, alimentation… On vous dit tout pour vous permettre d’atteindre vos objectifs avec plaisir et efficacité. 🎧

            🏃‍♂️ Structurer son entraînement pour un 10 km ?

            L’une des erreurs les plus fréquentes chez les coureurs débutants (et même expérimentés) est de ne pas structurer correctement leur entraînement. Véronique insiste sur l’importance de la régularité et de la progressivité.

            👉 Un principe clé : mieux vaut courir 3 fois 30 minutes par semaine que 1h30 d’un coup.
            👉 Courir trop vite ? Mauvaise idée ! Une règle simple : si vous pouvez parler en courant, vous êtes à la bonne intensité pour construire votre base.
            👉 La pyramide de progression : avant de vouloir courir vite, il faut bâtir une base solide d’endurance. 80 % des entraînements devraient être en aisance respiratoire.

            🔹 Exemple d’une semaine type pour progresser :
            ✅ 1 sortie longue en endurance fondamentale (entre 45 et 90 min)
            ✅ 1 séance de fractionné léger (exemple : 4 x 1 min plus rapide avec 2 min de récupération)
            ✅ 1 séance de tempo pour habituer le corps à l’allure cible

            💡 Astuce : intégrer un groupe de course peut être une excellente source de motivation et de régularité.

            🥗 Alimentation et hydratation avant un 10 km : que faut-il manger ?

            Un autre aspect essentiel pour réussir sa course est l’alimentation. Véronique partage dans cet épisode ses meilleurs conseils pour bien se nourrir avant une compétition.

            J-3 à J-1 : mangez normalement, sans excès, en privilégiant les glucides complexes (pâtes, riz, patates douces).
            Jour J : un petit-déjeuner léger mais énergétique (tartines avec confiture ou miel, banane bien mûre, thé ou café).
            Juste avant la course : éviter les aliments trop riches en fibres ou en matières grasses pour éviter les troubles digestifs.

            💧 L’hydratation est clé ! Buvez 1 litre par heure d’effort et pensez à tester vos boissons en amont pour éviter les mauvaises surprises.

            💪 Comment éviter les blessures et bien récupérer après un 10 km ?

            La récupération est souvent négligée, mais elle est essentielle pour progresser durablement. Véronique rappelle qu’un entraînement bien structuré inclut des phases de récupération active.

            👉 Alternez les intensités : toutes les semaines ne doivent pas être au maximum de votre capacité.
            👉 Ajoutez du cross-training : natation, vélo, renforcement musculaire… variez les plaisirs pour éviter la monotonie et les blessures.
            👉 Restez à l’écoute de votre corps : des douleurs persistantes ? Il est temps de lever le pied.

            Et surtout, prenez du plaisir dans votre pratique ! « Passer la ligne d’arrivée avec le sourire, c’est ça le plus important ! » nous rappelle Véronique.

            🎧 Écoutez l’épisode dès maintenant !

            Vous voulez en savoir plus et bénéficier des précieux conseils de Véronique Durer ? Écoutez l’épisode dès maintenant ci-dessous  !

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            💬 Et vous, quels sont vos objectifs pour votre prochain 10 km ? Partagez-les en commentaire !

            🎁 En cas, notre discussion complète avec Véronique en vidéo 🎥.