Le plus jeune vainqueur du MDS (120)

Le plus jeune vainqueur du MDS (120)

À 18 ans, Lorick Buclin a enchaîné deux temps forts qui disent tout de sa philosophie : courir pour explorer. En septembre 2025, il porte le maillot suisse aux Mondiaux de trail à Canfranc (U20). L’équipe décroche la 3e place mondiale, expérience fondatrice qui révèle la densité internationale du trail et confirme son envie de progresser sans brûler les étapes. Quelques semaines plus tard, il s’aligne au Marathon des Sables 120 au Maroc. Trois étapes, 90 km de sable et de chaleur : il s’impose en 9h02, devenant le plus jeune vainqueur de l’histoire sur ce format.
Ce palmarès pourrait dessiner une trajectoire vers l’élite. Pourtant, Lorick le dit clairement : sa boussole, c’est l’aventure. Apprenti forestier-bûcheron, vice-président d’un club de VTT, membre actif d’associations, il vit “à 200 %”, avec une vision simple : la performance a du sens si elle servit la liberté et la découverte. Côté entraînement, il mise sur la qualité et l’entraînement croisé (beaucoup de VTT, travail en forêt) plutôt que des volumes massifs en course à pied. Résultat : un corps solide, une tête claire, et l’envie intacte de repartir.
L’épisode revient sur la sélection nationale parfois heurtée, l’émotion d’un podium mondial par équipe, la gestion du désert (matériel, chaleur, sable… partout), jusqu’au symbole d’un duel de générations. Surtout, il trace un cap 2026 singulier : peut-être moins de maillot cette année, plus d’aventures choisies, et un retour possible vers l’international quand l’envie sonnera juste.
Pour tous ceux qui jonglent entre travail, famille et entraînement, le message est limpide : progresser n’exige pas l’extrême. Il s’agit de trouver sa voie — celle qui tient dans la durée, nourrit la curiosité et donne envie de se lever le matin.
👉 Et vous, quelle est votre aventure de course la plus marquante ? Dites-le en commentaire et… bonnes foulées ! 🏃🏾‍♂️✨

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    Chartreuse Terminorum : 300 km pour retrouver du sens

    Chartreuse Terminorum : 300 km pour retrouver du sens

    Et si courir, c’était avant tout une quête ?
    Dans cet épisode d’Au-delà du mur, Hugo Cabral reçoit Simon Lancelevé, sociologue, coureur et auteur du livre La Quête. Pendant quatre années, Simon a observé, vécu et analysé l’une des courses les plus mystérieuses du monde : la Chartreuse Terminorum.

    300 km. 25 000 mètres de dénivelé. Aucun GPS. Aucun balisage.
    Une course inspirée de la Barkley américaine, mais avec une âme bien à elle, née au cœur du massif de la Chartreuse.

    🎭 Pour Simon, la Terminorum est une pièce de théâtre grandeur nature, où chaque coureur devient acteur d’une aventure symbolique et profondément humaine. Dans cette épreuve, on ne court pas seulement contre la fatigue ou le temps, mais contre soi-même.
    Chaque pas devient une exploration de ses limites, de ses doutes, mais aussi de sa capacité à se dépasser sans perdre le plaisir du jeu.

    Ce qui rassemble les 40 participants sélectionnés chaque année, ce n’est pas la performance : c’est l’amour du massif, de la communauté et de la lenteur. Certains se voient comme des chevaliers modernes en quête d’un Graal intérieur, d’autres comme des rêveurs qui apprennent à s’écouter, à s’égarer pour mieux se retrouver.

    Dans l’épisode, Simon raconte aussi les portraits marquants de ceux qu’il a suivis — comme Mickaël, ancien militaire qui n’aimait pas courir et qui a trouvé dans la Terminorum la course de sa vie.
    Ces histoires montrent que le trail, loin des podiums et des records, peut devenir un chemin vers l’équilibre, la sincérité et la transformation personnelle.

    🎧 Une plongée rare dans les coulisses d’une épreuve où l’effort devient un langage, et où chaque participant repart changé.

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      Publier ou courir pour soi ?

      Publier ou courir pour soi ?

      Publier ou courir pour soi ?

      📲 On sort d’une séance, on se sent bien, on ouvre Strava ou Instagram… et on publie. Une photo, une allure, un “10 km avant le boulot”.
      Mais pourquoi, au fond, ressent-on ce besoin de partager nos sorties sportives ?
      Dans ce nouvel épisode d’Au-delà du mur, j’ai retrouvé Laurence Chappuis, psychologue du sport et psychothérapeute FSP à Lausanne. Ensemble, on a exploré la frontière parfois floue entre motivation et validation.

      Laurence l’explique très bien : partager peut être un formidable moteur.
      Ça nous pousse à être réguliers, à célébrer nos progrès, à nous sentir connectés à une communauté qui nous comprend. Voir d’autres bouger, ça donne envie de s’y remettre. 💪

      Mais ce partage a aussi son revers.
      Les réseaux sociaux, avec leurs algorithmes et leurs “likes”, nous ramènent sans cesse à la comparaison : pourquoi lui, il court plus vite ? pourquoi elle, elle a plus de réactions ?
      Et, parfois, on finit par courir pour publier, plutôt que pour le plaisir.

      Laurence invite à une vraie prise de conscience :
      👉 Pourquoi je publie ? Qu’est-ce que j’attends de cette publication ?
      👉 Est-ce que ça m’aide à avancer, ou est-ce que ça m’enferme ?

      Elle parle aussi de fatigue mentale, de lassitude, de ces moments où le corps dit stop mais où la tête veut encore montrer qu’elle “tient la cadence”. Et de ces signaux d’alerte qu’on ne devrait pas ignorer.

      Cet échange est une bouffée d’air frais dans un monde où tout se montre et tout se mesure.
      Une invitation à reprendre le contrôle, à publier si on en a envie, mais surtout à courir pour soi. 🏃🏾‍♂️

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        Trophée de la Vallée du Flon 2025

        Trophée de la Vallée du Flon 2025

        Trophée de la Vallée du Flon : une histoire de convivialité et de transmission

        Depuis 1977, le Trophée de la Vallée du Flon rassemble chaque automne coureurs, familles et bénévoles dans une ambiance unique. Pour cette 48ᵉ édition, le 2 novembre 2025, Hugo reçoit Céline et Thierry, deux piliers du comité d’organisation. Ensemble, ils retracent l’histoire d’une course née de la passion du ski de fond et devenue un rendez-vous incontournable pour les amateurs de course à pied en Suisse romande.

        Thierry, membre du club depuis 1997, incarne la mémoire vivante de la manifestation. Responsable du parcours et des remises des prix, il a même remporté l’épreuve en 2007. À ses côtés, Céline, coureuse de longue date, perpétue la tradition familiale et met son énergie au service du marketing et de la planche de prix.

        Tous deux évoquent l’esprit du Trophée : convivialité, amitié et esprit de village. Entre le parcours de 12 km pour les plus aguerris, les boucles enfants, la marche populaire et le célèbre jambon servi à midi, tout est pensé pour que chacun y trouve son plaisir.

        🎧 Écoutez l’épisode complet ci-dessous pour plonger dans l’ambiance du Flon et découvrir les coulisses de cette course pas comme les autres.

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          Léonore Linden : 3h00 au marathon, 3 vies à gérer

          Léonore Linden : 3h00 au marathon, 3 vies à gérer

          Et si l’on arrêtait de dire “je n’ai pas le temps” ?

          Léonore Linden est la preuve vivante que concilier passion, famille et carrière est une question de volonté, d’organisation… et d’envie.

          À 44 ans, cette vétérinaire à Sion, maman solo de deux filles, cheffe d’entreprise avec huit collaborateurs et chroniqueuse radio, vient de battre son record personnel au marathon de Zurich en 3h00’02’’. Quelques mois plus tard, elle boucle Sierre-Zinal en 3h59, et s’élance, au moment même où vous lisez ces lignes, sur la mythique Diagonale des Fous à La Réunion. En 2026, elle représentera la Suisse au marathon des championnats du monde à Cape Town.

          🎙️ Dans l’épisode Coureuse du dimanche du podcast Au-delà du mur, Léonore partage les coulisses d’un quotidien à mille à l’heure :

          • des réveils à 5h pour courir sur tapis dans sa cave,

          • un emploi du temps structuré au millimètre,

          • une vie professionnelle intense,

          • des objectifs ambitieux, mais assumés avec humilité.

          Mais ce n’est pas uniquement une histoire de performance.

          Léonore parle avec franchise de ce que vivent de nombreuses femmes :
          la charge mentale, la culpabilité, le regard des autres, le manque de temps pour soi.
          Son message : on ne peut pas tout faire, mais on peut choisir ce qui compte.

          Elle a appris à déléguer sans culpabiliser, à impliquer ses filles dans ses projets, à se nourrir de ses réussites tout en restant lucide sur ses limites. Son rapport au sport a évolué : fini les kilomètres pour « compenser », place à l’entraînement structuré, au plaisir, à la progression durable.

          Et elle le dit sans détour :

          “On a tous 24 heures. Ce qu’on en fait, c’est une décision.”

          Un épisode fort, sincère, sans filtre, pour celles et ceux qui jonglent avec les journées trop courtes, mais qui veulent continuer d’avancer.

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